Le blog de Lady Rayah, Madame Maryna et Miser S
Pourquoi attendre d'être mort pour n'être qu'un esprit - ou juste de la viande à vers pour les autres ? Être momifié vous permet de vous dégager de l'enveloppe charnelle qui vous pèse et éventuellement, si la séance se prolonge, de quelques kilos superflus avant l'été. La momification, c'est bien sûr du bondage. En plus de la simple restriction de mouvement, c'est aussi la possibilité de sentir son corps échapper à la réalité. Seul l'esprit reste libre, mais encore faut-il être capable de supporter le choc. Car c'en est un ! Vous l'aurez donc compris, ce genre de trip n'est pas accessible aux néophytes. Elle doit être absolue dans la personne à laquelle vous vous abandonnez ! Ne rêvez pas, vous ne ferez pas ce genre de plan avec le premier mec rencontré. La momification est un aboutissement, ce qui signifie en clair qu'il n'est pas très intelligent de commencer directement par ça. Evidemment, si vous êtes pourvu d'un self-contrôle hors du commun, vous pourriez être tenté d'essayer directement ce genre de plans. Mais honnêtement, la privation sensorielle à haut degré (la momification, c'est aussi ça !) n'est pas à la portée du premier venu. Comme tous les plans hard, il faut un minimum d'entraînement, de préparation aussi bien physique que psychologique.
Commencez par des plans de bondage tout simples. Progressez lentement, analysez vos réactions. N'hésitez pas à en parler avec des personnes qui ont fait le même parcours que vous. Bien, si vous vous sentez prêt, allons-y.Le corps peut être enveloppé de bandes, de film cellophane,
de tissu, de latex, de plâtre … Les narines peuvent être dégagées
ou on peut y introduire des tubes … selon l’inspiration de chacun !
On peut également laisser quelques parties non couvertes tel que
l’accès aux organes génitaux.
Ce qui est intéressant dans ce type de pratique c’est la
privation
sensorielle,
l’impuissance du corps. Le soumis peut avoir la sensation d’être hors de
son corps ce qui peut se traduire par une sensation de flottement.
Il ne peut que se concentrer sur son rythme cardiaque, ses pensées ou
les douleurs ou les caresses données.
Pensez à utiliser un bandeau ou des boules de coton
(sécuriser avec un ruban adhésif médical si vous souhaitez)
pour garantir une obscurité total et éviter les yeux de s’ouvrir.
Rappelez vous que l’emballage autour de la tête doit être confortable si par la suite vous avez
envie d’un rapport sexuel.
Par précaution ayez à disposition des ciseaux (aux bouts arrondis pour ne pas couper la peau) car nul n’est à l’abri d’un problème physique ou émotionnel. Si vous faites des momifications en suspension, ayez de préférence un assistant car un environnement sûr et réconfortant n’est pas à négliger …Puis progressivement, bâillonnez, masquez les yeux, mettez une cagoule et ainsi de suite. Jusqu'ici, rien de bien sorcier. Mais la différence fondamentale entre le bondage "classique" et la momification réside dans l'immersion totale. Je m'explique : les plans bondage laissent toujours plus ou moins apparaître quelques parties du corps à l'air libre. Dans la momification, fini tout ça ! Quelle que soit la matière utilisée (cuir, latex ou autre), votre corps sera isolé complètement de l'extérieur. Vos sens seront mis hors circuit.
Bien envelopper de l’aisselle jusqu’aux extrémités des doigts.
Lorsque les bras sont bien entourés, enveloppez la poitrine.
Ne vous contentez pas de faire des tours autour de la poitrine mais plutôt des entrecroisements entre la poitrine et les épaules. Attention de ne pas faire de chevauchement entre les premières
couches passées sur les bras. Continuezjusqu’à obtenir plusieurs couches.
Enveloppez les jambes jusqu’aux extrémités des pieds séparément avant de les relier entre elles.
Puis vous pouvez passer au reste du corps.
Faites un petit effort d'imagination : vous ne voyez plus, vous n'entendez plus rien, vous ne pouvez plus parler ni
bouger.
OK, c'est tripant, mais pourrez-vous vous contrôler suffisamment pour le supporter
?
Parce qu'à toutes ces privations s'ajoutent la claustration, l'enfermement, la sudation, la
chaleur. Sans parler de ce que peut vous faire subir celui qui s'occupe de vous.
Il est clair que bien souvent quand on débute, on a envie de tout et toute suite. Mais en agissant comme ça, on est très rapidement confronté à ses limites, tout
simplement parce que l'on n'est pas prêt. La réaction la plus courante dans ce cas est un sentiment de panique très intense. En contrecoup les impatients sont bien souvent dégoûtés pour
longtemps.
Il n’y pas de règles, cela peut aller de 10 à 15 minutes pour les novices et à des heures pour les expérimentés.
Mais rappelez vous que toute personne qui est dans cette posture doit être supervisée à tout moment, surveillez les problèmes de circulations comme avec les cordes et surtout la respiration qui peut causer l’asphyxie … Progressez lentement, analysez vos réactions.
N'hésitez pas à en parler avec des personnes qui ont fait le même parcours que vous.
Bien, si vous vous sentez prêt, allons-y.
Si vous voulez envelopper la tête, prévoyez des tuyaux pour la respiration, ou mieux, l'embout d'un
tuba de plongée, plus rigide, donc plus sûr et rassurant.
Le film alimentaire étirable est encore moins cher que le latex. L'avantage de l'"enrubannage" est de
nécessiter une préparation assez lente. La claustration n'est pas immédiate, le choc est donc moins violent.
Soyez imaginatifs : enroulez votre victime dans un drap en latex. Dans ce cas, il vous faut du ruban
adhésif assez solide pour maintenir tout cela en place. Toutes ces techniques peuvent être combinées entre elles.
Petit à petit, laissez vos victimes ainsi ensachées de plus en plus longtemps. Permettez-leur de
respirer librement de temps en temps, ils supporteront mieux la claustration.
Alors, c'était comment ? D'accord pour continuer ? Poser ces questions
peut vous sembler stupide, mais à chaque étape, n'hésitez pas à les poser et provoquer des discussions avec vos partenaires.
Rappelez-vous le mot clé : la confiance réciproque.